Quand est-ce que je vais pouvoir recourir, coach ? « Si tu te poses la question, c’est déjà très bon signe … » 

La reprise d’une activité physique est très variable d’une personne à l’autre. Il est donc primordial de s’écouter en premier lieu et de ne surtout pas copier ce que fait le voisin.

Il n’y a pas de règle

Chacun est différent. Cela va dépendre des capacités de récupération. Et elles résultent à la fois du potentiel génétique et du vécu sportif.
Dans tous les cas , Il faut vasculariser à tout prix et par tous les moyens.
Ça peut commencer par un bon bain bien chaud au retour à l’hôtel ou à la maison, si le déplacement n’est pas trop éloigné du lieu de la compétition. Tout activité légère qui favorisera l’activation de l’irrigation sanguine est très profitable . Celles avec des chocs sont à proscrire ou a effectuer à condition qu’aucune douleur musculaire ne soit ressentie afin de ne pas retarder la réparation des dommages musculaires occasionnés par la répétition des impacts au sol (et qui n’ont rien à voir avec l’acide lactique, soit dit en passant).

Eviter les chocs

Choisir plutôt la marche qui permet d’activer les échanges et présente un bon moyen de revasculariser, si les courbatures sont douloureuses et invalidantes.
Le vélo ou d’autres activités physiques comme la natation, le roller (si on les maîtrise), évitent les chocs et sont d’un niveau d’activation plus élevé que la marche. Cela va donc dépendre de l’état dans lequel on est après les heures et les jours qui suivent. Et cela est donc extrêmement variable d’une personne à l’autre selon :
• sa constitution (du genre solide ou plutôt fragile de par sa nature),
• son vécu et son expérience (le corps « apprend » et à une mémoire),
• sa tolérance à la douleur,
• son envie de couper ou pas avec la course à pied.

Parfois, la pause s’impose

Malgré tout, une pause est toujours salutaire tant physiquement que psychologiquement. Le plaisir et l’efficacité lors de la reprise n’en seront que meilleurs. C’est le moment de se poser et de faire le bilan afin d’envisager la suite de la saison (ou même parfois de l’orientation de la carrière).
La remise en route pourra être envisagée, à condition que les douleurs liées à l’effort aient disparues et que l’envie soit revenue. Et ceci à petite dose et de manière très progressive.
Une semaine sans course à pied est un minimum, sauf exceptionnellement pour des coureurs aguerris, expérimentés et qui se connaissent parfaitement bien.
Une seconde de repos complet à nouveau ou de reprise à base de footings courts et lents, à raison de 2 ou 3 maximum est conseillée.
Ensuite, la remise en route peut se faire en douceur et progressivement sur les 2 semaines suivantes. En fonction, une fois de plus de chacun, du ressenti et de l’évolution qui est propre au coureur et doit être adaptée de manière personnalisée par l’entraîneur, grâce aux dialogues et aux échanges entre les deux.

En résumé :

Après l’effort … Hydratation, vascularisation, alimentation sont les 3 piliers de la récupération.