Ma préparation pour la Transe Gaule commence début avril 2008, soit à 4 mois de la date de l’objectif. 4 mois devraient être suffisants pour réussir à préparer ce challenge : traverser la France en courant de la Manche à la Méditerranée. Courir un marathon et demi par jour. 1166km au total…
Comme je ne suis pas un amateur des sorties longues ni un forcené du kilométrage à l’entraînement, je décide de construire un programme pour contourner cet écueil.
Cela commence par un marathon pour accompagner un ami à Paris (objectif 4 heures) sur lequel j’enchaîne par une semaine de stage dans le Médoc où j’interviens comme entraîneur.
Je rentre donc dans le vif du sujet assez brutalement car avant le marathon ma sortie la plus longue se résume à une durée d’une heure trente.
Quant au stage, où je double presque chaque jour, c’est à l’identique car la dernière fois que je m’étais entraîné deux fois remonte à l’année dernière !
Une façon finalement de vérifier si j’ai bien ce foncier que je suppose ou si tout va être à reconstruire.
Cette « mise en bouche » lance véritablement le début de ce qui va me conduire vers un des plus gros challenge de ma carrière.
Phase 1 : la mise en route (avril)
Le but de cette période est de s’adapter progressivement aux charges de travail à venir et de faire une préparation musculaire.
Objectifs :
- Préparation musculaire
- Montée en charge progressive
Contenus de l’entraînement :
- VMA et EMA comme pour une préparation standard
- Compétitions préparatoires avec 3 trails courus consécutivement
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Phase 2 : l’augmentation du volume de l’entraînement (mai)
Après la phase 1 générale, le but de cette période est d’augmenter le kilométrage pour préparer la phase 3 qui sera un mixte des deux premières.
Objectifs :
- Augmenter le kilométrage pour préparer la phase 3
- Passer à du bi-quotidien pour se rapprocher des conditions de course
Contenus de l’entraînement :
- VMA
- Compétitions courtes pour travailler l’EMA
- Séances doublées
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Phase 3 : l’enchaînement des efforts (juin)
On entre véritablement dans le cœur de la préparation avec cette partie qui consiste à travailler le plus spécifiquement possible en fonction des exigence de la Transe Gaule, en enchaînant les compétitions longues et les séances d’ entraînement derrière pour se rapprocher des effort très typiques des courses par étapes
Objectifs :
- Enchaînement de marathons courus à 75-80% et d’entraînements à l’allure de la Transe Gaule
- Préparation musculaire et mentale à la spécificité de l’effort
Contenus de l’entraînement :
- VMA
- Compétitions longues avec 3 marathons en 21 jours
- Séances doublées
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Phase 4 : Répétitions avant la générale (juillet)
C’est la validation de la préparation. Avec 2 compétitions d’un format proche d’une étape de la Transe Gaule, je vais en savoir plus sur ma capacité à encaisser une telle dose de kilométrage journalier et surtout mon aptitude à enchainer les efforts comme l’exigera l’épreuve.
Objectifs :
- Courir 2 compétitions d’une durée et d’un kilométrage proches d’une étape de la Transe Gaule afin de tester ma forme et l’efficacité de la préparation
Contenus de l’entraînement :
- VMA
- Compétitions longues pour travailler la vitesse spécifique.
- Séances doublées
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Phase terminale : La course (août)
Il s’agit au tout début du mois de laisser la place à la récupération et surtout la régénération. D’en profiter pour régler les détails logistiques qui auront une part prépondérante dans la réussite de ce défi.
Puis, du 13 au 30 ce sera le moment de voir, au quotidien, si les choix et la stratégie étaient les bons…
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