On ne peut pas toujours être au top durant une préparation. Il est même normal d’avoir des moments “moins biens”, des entraînements difficiles, des séances que l’on loupe. On a le droit à l’erreur. On ne peut pas réussir à tous les coups son ou ses objectifs. On a le droit à l’échec
Le rôle de l’entraîneur est de valoriser cela afin que le coureur évite de cogiter, d’avoir des pensées négatives et de douter.
C’est un des rôles de l’entraîneur que d’être en mesure de prendre le recul (nécessaire) que le coureur, immergé dans son programme, n’est pas capable d’avoir. Ce dernier cherche constamment à se rassurer. Et c’est normal, c’est naturel, c’est humain. Il veut réussir chacune de ses séances d’entraînement. Et même, si possible, faire mieux que ce que le coach a prévu.
Or, il n’est pas possible d’être toujours au top. Le but de l’entraîneur, c’est d’amener le coureur au meilleur de sa forme, le jour J. Et cela passe par des hauts et des bas. C’est non seulement inévitable mais indispensable.
C’est la raison pour laquelle je revendique le droit à l’échec. Et non seulement je le revendique mais je dis même que c’est un passage nécessaire. Je recommande donc de faire des erreurs et de manquer des entrainements. Tout ce qui sera loupé en amont pourra être corrigé et amélioré le jour de la course. Ne pas être en forme durant la préparation est normal et il faut le dire au coureur. Je dis même souvent que c’est l’inverse qui m’inquiète. Lorsqu’on arrive dans des phases de charges d’entraînement très importantes, il est logique que les sensations ne soient pas bonnes. C’est même un des buts de ma méthode d’entraînement. Travailler sur la fatigue afin de permettre au corps de s’adapter et de progresser. Le faire réagir afin qu’il soit en mesure, quand il le faudra de surmonter les inévitables moments de fatigue auxquels on sera forcément confronté à un moment ou à une autre durant l’épreuve.
Comme Winston Churchill je n’ai à vous offrir que de la sueur et du labeur. Je vous épargne le sang et je l’espère, les larmes sauf si elles sont de joie.
Il faut donc, même si je le conçois car c’est difficile, se détacher du résultat du moment pour garder le cap et la confiance en vue de l’objectif visé. Et qui d’ailleurs, est celui que vous avez choisi et fixé.
« Entraîner est un art, une science, un métier. »
Ce droit à l’erreur s’applique également le jour J. Le but de l’entraînement et de la préparation est d’être prêt physiquement, d’avoir anticipé la logistique lorsque la compétition le nécessite. Il faut prévoir tout ce qu’il est possible de prévoir afin d’éviter d’être déstabilisé par un détail que l’on aurait négligé. Toutefois, il y a toujours une part d’inconnu, des éléments imprévisibles, un jour « sans » selon l’expression consacrée, des conditions météorologiques difficiles … Tous ces facteurs qu’on ne maîtrise pas peuvent conduire à l’échec. Il faut l’accepter. Mieux, il faut s’en servir afin d’apprendre.
Le droit à l’erreur existe. Autorisez-vous à l’avoir. Exploitez-le pour rebondir et mieux reparti pour préparer votre prochain objectif.
Si vous souhaitez :
– un programme personnalisé établi en fonction de vos caractéristiques propres,
– un plan d’entraînement conçu par un expert dont les résultats sont avérés,
– être accompagné d’un professionnel qui saura vous guider durant vos entraînements,
Contactez Bruno Heubi en cliquant ici